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Journal d'une séparation

Le quotidien d'une séparation. Etats d'âme et réflexions.

Stop aux sms

Stop aux sms

Comment ? Comment peut-elle me demander cela ?

Ne plus envoyer de messages à mon fils !

Parce qu'il se sentirait obligé de répondre. Parce que ça le dérange dans ses activités, dans ses devoirs. Parce qu'elle à l'impression que je suis toujours là !

Ahhh nous y voilà... Peu importe que mon fils et moi soyons tous les deux heureux d'échanger quelques mots, de savoir que nous pensons l'un à l'autre, de savoir ce que l'autre fait. Nous dérangeons sa tranquillité à elle. Elle me menace même de porter plainte pour harcèlement! Mais quel harcèlement ? Et est-ce normal que mon fils n'ose m'appeler, de peur que sa maman entende !

Et ma tranquillité à moi, s'en soucie-elle ? Le manque que j'éprouve chaque jour, chaque heure, s'en soucie-elle ?

Chaque jour depuis deux mois elle a vu ses enfants, chaque jour depuis deux mois elles s'est endormie les sachant à ses cotés, à trois exceptions près, 2 nuit pour mon fils, 1 nuit pour ma fille. Chaque jour depuis deux mois, elle les garde auprès d'elle, me les confie quelques heures et se donne bonne conscience. Elle ne sait pas ce que c'est de ne pas pouvoir embrasser ses enfants le soir, deux mois durant.

Mais même de cela elle me rend responsable.

Et puis ma fille, que je vois encore moins que mon fils, avec qui je ne peux échanger, qui ne me téléphone pas. Encore ma faute selon elle, ma faute si je n'ai su lier de liens assez fort, ma faute si elle ne pense pas à m'appeler. Mais quelle bêtise ! Ne peut elle pas comprendre qu'une enfant de dix ans, qui reste dans son environnement familier, qui est avec sa maman (ou son papa, ou ses grands-parents) n'éprouve pas forcément le besoin, chaque jour, d'appeler son papa (ou sa maman). Mais que croit-elle. Ce serait pareil dans l'autre sens ! Pourquoi est-elle la seule à ne pas l'admettre.

Je dois subir la séparation avec celle que je continue à aimer, malgré tout. Mais elle n'a pas le droit de me faire subir la séparation avec mes enfants, au mépris de mes intérêts et des leurs, en m'en rendant responsable par une logique absurde ; elle m'aurais donné le choix. Mais quel choix ? Un non-choix, comme il y en a eu d'autres, j'en parlerai.

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